J’ai un peu de mal à en traduire le nom en français. Le journal de la zone Erkan peut-être ? Quoi qu’il en soit, le site Erkan’s field diary est un excellent site turc en anglais, très représentatif d’une jeunesse turque décontractée et super calée. Erkan, dont j’ai cru comprendre qu’il vient de fêter ses 34 ans, est assistant au département communication de la très libérale et innovante université Bilgi, à Istanbul. Il s’intéresse au journalisme bien sûr, a fait des études d’anthropologie, étudié pendant 3 ans à Houston et est né à Trabzon. Et ce qui ne gâche alors vraiment rien, c’est un supporter de Beşiktaş
Cela va sans dire, on le trouve en lien sur mon blog, et je fais partie de ses 859 701 visiteurs.
Le graphisme du site est très beau. Sa consultation en est très aisée .Le ton est décontracté et l’information sérieuse.
Chaque jour on y trouve une excellente revue de presse en anglais introduite par de brefs commentaires personnels et une très bonne UNE. Un panorama de l’actualité politique et aussi de nombreuses informations sur la vie culturelle.
C’est là que j’ai découvert Fairuz Derin Bulut (Fairuz nuage profond ! Et quand je dis que la Saison de la Turquie aurait pu être délirante. On aurait mieux fait d’organiser une Saison Bilgi.)
J’y ai aussi appris que le 5 Mai aura lieu à Istanbul le festival ‘Hidrellez , qui annonce le printemps en Anatolie. D’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi avoir eu besoin d’inventer un « nevroz » turquifié et en général rasant à mourir, alors qu’il suffisait de ressusciter Hidrellez pour que tout le monde fasse la fête – et le grand ménage pour accueilir Hizir – à peu près en même temps.
La musique « Metal » dans les bars, ce n’est pas trop mon truc. A part Férec, mais je préférerais les entendre en plein air. Par contre pour la photo, je crois qu’on s’accorde avec Erkan. J’adore Fatih Pinar (en lien sur mon blog), et Merve Tekeoglu, dont il nous livre quelques portraits , j’aime beaucoup aussi. Comme pour le moment, seuls les arkadas de Merve sur Facebook peuvent les admirer, c’est seulement sur le site d’Erkan qu’on peut les découvrir en attendant une expo, un site ou de rejoindre la bande d’amis de Merve Tekeoglu sur Facebook.
Et des tas d’autres choses : comme les centres d’interêts universitaires d’Erkan, les habitudes d’Erkan, la Turquie en Europe d’Erkan, bref « all about Erkan ».
Parmi les habitudes d’Erkan, ses lectures et ses sorties. Et évidemment le football , avec, encore plus évidemment, Besiktas, champion de la sympathie. Ce ne serait que le 3ème club de Turquie pour le nombre de ses supporters, mais c’est celui qui engendre le plus de sympathie parmi ceux des autres clubs. (Yasasin Beşiktaş et viva Che Guevara !)
J’adore Erkan au service militaire, et particulièrement le billet où il raconte l’horreur d’être coincé dans une caserne le soir où Besiktas était sacré champion. Là on compatit vraiment.
Cela étant dit, il faudra que j’aille supporter un de leurs matchs un jour, avec mon badge « Tekel kazanancak, Ölmek var – Dönmek yok » en guise de drapeau.
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